La publication de la liste électorale provisoire pour l'élection présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire provoque une vive controverse. L'absence de personnalités politiques majeures telles que Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé suscite l'indignation de l'opposition.



Face à cette situation, le PDCI-RDA et le PPA-CI ont décidé d'unir leurs efforts pour contester cette mesure qu'ils considèrent comme une manœuvre politique visant à affaiblir l'opposition.

 
Des figures politiques exclues, une opposition révoltée


La liste électorale provisoire, publiée lundi 24 mars 2025, ne comprend pas les noms de plusieurs leaders de l'opposition. Le quotidien ivoirien Le Temps rapporte que le PDCI-RDA et le PPA-CI considèrent cette exclusion comme une tentative de verrouillage du processus électoral.


Dans cette dynamique, Simon Doho, président du Groupe parlementaire du PDCI-RDA, conduira une délégation au siège du PPA-CI pour une concertation stratégique. L'objectif est de définir une réponse commune face à ce qu'ils qualifient de "manœuvres politico-judiciaires".

 
Un appel à l'inclusivité et à la transparence électorale


Le PDCI-RDA insiste sur l'importance d'une élection transparente et inclusive. "L'exclusion arbitraire du président Laurent Gbagbo, de l'ancien Premier ministre Guillaume Soro et du président du COJEP, Charles Blé Goudé, s'apparente à une tentative de neutralisation de l'opposition significative", déclare le parti dirigé par Cheick Tidjane Thiam.


Le PPA-CI, dirigé par Sébastien Danon Djédjé, adopte une posture similaire. Une déclaration officielle est attendue à l'issue des discussions prévues entre les deux partis.

 
Vers une mobilisation de l'opposition



Alors que l'échéance électorale approche, cette unité entre le PDCI-RDA et le PPA-CI pourrait avoir un impact déterminant sur le processus électoral. L'opposition entend faire pression sur les institutions nationales et internationales afin d'obtenir une révision de la liste électorale et garantir une élection libre et équitable.


Cette situation souligne l'importance du débat sur la crédibilité du scrutin présidentiel de 2025 en Côte d'Ivoire.