Les litiges fonciers en Côte d'Ivoire suscitent de vives inquiétudes. Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP), s’est exprimé sur la gravité du problème, soulignant son impact sur l’ensemble des citoyens, indépendamment de leurs appartenances politiques.
Il interpelle les autorités sur leur gestion de ces contentieux et insiste sur la nécessité d’une transparence accrue, notamment par l’organisation d’une audience publique à l’Assemblée nationale.
Une situation préoccupante qui concerne tous les citoyens
Les conflits fonciers constituent une problématique récurrente en Côte d’Ivoire. Selon Blé Goudé, ce problème dépasse les clivages politiques et impacte directement les populations.
"Cette affaire est grave, d'autant plus que ça concerne tout le monde, sans distinction de parti politique", a-t-il déclaré.Il souligne que les personnes concernées doivent pouvoir obtenir des réponses des autorités compétentes, celles-ci ayant la responsabilité de régler ces différends conformément aux lois en vigueur.
Un appel à la transparence devant la représentation nationale Charles Blé Goudé insiste sur l’importance d’une communication claire du gouvernement concernant ces litiges. Il demande ainsi une intervention du ministre en charge du foncier devant l’Assemblée nationale, afin d’éclairer l’opinion publique sur la gestion de ces affaires.
"Le ministre doit s'expliquer. Pas devant Charles Blé Goudé, mais devant le peuple, qui est représenté par les députés."
Il réclame que cette audience soit retransmise en direct afin de garantir une transparence totale. Par ailleurs, il estime que les plaignants eux-mêmes doivent être entendus pour exposer leurs préoccupations devant les autorités compétentes. Les conflits fonciers restent une question sensible en Côte d'Ivoire. L’appel de Charles Blé Goudé met en lumière la nécessité d’une prise de position claire et d’une meilleure gestion de ces dossiers par les autorités compétentes. Reste à savoir si le gouvernement répondra à cette demande de transparence et de dialogue public.