Laurent Gbagbo, président du PPA-CI
Lors de sa visite à Adjamé Village le 25 janvier 2025, l'ex-président Laurent Gbagbo a vivement exprimé les comparaisons entre la situation économique de la Côte d'Ivoire et celle des États-Unis. Ces comparaisons, particulièrement avancées par les partisans du président Ouattara, ont été qualifiées par Gbagbo de « dangereux » et irréalistes. La hausse vertigineuse de la dette publique ivoirienne a été au cœur de ses propositions.
La dette publique de la Côte d'Ivoire a plus que triplé depuis 2010, atteignant 22 880 milliards de FCFA en 2023 contre 7 327 milliards en 2010, soit une hausse de 212,7 %. Cette situation a conduit certains défenseurs du gouvernement à comparer la dette ivoirienne à celle des États-Unis, qui avoisinait 90.900 milliards de dollars en 2022. Cependant, Laurent Gbagbo estime que cette comparaison n'a aucun sens. Pour lui, la Côte d'Ivoire, en tant que pays économiquement fragile, ne peut pas être comparée aux États-Unis, une nation avec une puissance économique mondiale incontestable.
Gbagbo a ajouté que cette comparaison était non seulement injustifiée, mais qu'elle risquait de tromper la population sur la réalité des enjeux économiques ivoiriens. Il a insisté sur le fait que la Côte d'Ivoire, contrairement aux États-Unis, reste vulnérable face aux déficits internationaux, qui peuvent exercer une pression sans crainte de conséquences, ce qui n'est pas le cas pour des puissances comme les États. -Unis. Selon lui, « comparer la Côte d'Ivoire aux États-Unis, c'est comme comparer le margouillat et l'éléphant ». Il a insisté sur le fait qu'en politique, « comparaison n'est pas raison », et que chaque pays paie a des spécificités qui influencent sa situation économique.
Laurent Gbagbo n'est pas le seul à dénoncer la situation de la dette publique. Tidjane Thiam, président du PDCI, a également exprimé son inquiétude, soulignant que la dette d'un pays peut être bénéfique si elle est utilisée pour l'investissement, mais nuisible si elle sert uniquement à la consommation. Les deux figures politiques partagent donc une même inquiétude concernant l’impact de cette dette sur l’avenir économique du pays.
La dette publique de la Côte d'Ivoire a plus que triplé depuis 2010, atteignant 22 880 milliards de FCFA en 2023 contre 7 327 milliards en 2010, soit une hausse de 212,7 %. Cette situation a conduit certains défenseurs du gouvernement à comparer la dette ivoirienne à celle des États-Unis, qui avoisinait 90.900 milliards de dollars en 2022. Cependant, Laurent Gbagbo estime que cette comparaison n'a aucun sens. Pour lui, la Côte d'Ivoire, en tant que pays économiquement fragile, ne peut pas être comparée aux États-Unis, une nation avec une puissance économique mondiale incontestable.
Gbagbo a ajouté que cette comparaison était non seulement injustifiée, mais qu'elle risquait de tromper la population sur la réalité des enjeux économiques ivoiriens. Il a insisté sur le fait que la Côte d'Ivoire, contrairement aux États-Unis, reste vulnérable face aux déficits internationaux, qui peuvent exercer une pression sans crainte de conséquences, ce qui n'est pas le cas pour des puissances comme les États. -Unis. Selon lui, « comparer la Côte d'Ivoire aux États-Unis, c'est comme comparer le margouillat et l'éléphant ». Il a insisté sur le fait qu'en politique, « comparaison n'est pas raison », et que chaque pays paie a des spécificités qui influencent sa situation économique.
Laurent Gbagbo n'est pas le seul à dénoncer la situation de la dette publique. Tidjane Thiam, président du PDCI, a également exprimé son inquiétude, soulignant que la dette d'un pays peut être bénéfique si elle est utilisée pour l'investissement, mais nuisible si elle sert uniquement à la consommation. Les deux figures politiques partagent donc une même inquiétude concernant l’impact de cette dette sur l’avenir économique du pays.