Condamnation de Damana Pickass et Koua : 10 ans de prison ferme

Jeudi 13 Février 2025

Damana Adia alias Pickass, Justin Koua et co-accusés condamnés à 10 ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l'État, mercenariat et terrorisme.


Le vice-président du Conseil stratégique et politique du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), Damana Adia alias Pickass, Justin Koua et plusieurs co-accusés ont été condamnés à dix ans de prison ferme. Ce jugement, rendu le mercredi 12 février 2025 par le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau, s’accompagne de lourdes restrictions supplémentaires.


 
Les prévenus sont également interdits de paraître sur l’ensemble du territoire national, à l’exception de leur lieu de naissance, pour une durée de dix ans. Cette décision inclut également une privation de leurs droits civiques pendant cinq ans.


 
Les motifs de la condamnation


 
Les accusés, parmi lesquels Damana Pickass et Justin Koua, étaient poursuivis pour des charges graves. Il s’agit notamment d’atteinte à la sûreté de l’État, de détention illégale d’armes, de participation à une activité de mercenariat et de terrorisme. Selon les conclusions du tribunal, ces faits représentent une menace significative pour la stabilité du pays.


 
Cependant, la procédure judiciaire, qualifiée d’“audience expéditive” par la défense, a suscité de vives critiques. Me Jonas Zadi, avocat principal des prévenus, a fermement condamné la manière dont l’affaire a été conduite, la qualifiant de “jugement absurde et cynique”.


 
Les perspectives d’appel


 
Malgré la sévérité de la peine, Maître Jonas Zadi a souligné que la décision n’était pas définitive. « Nous allons faire appel de cette décision afin de permettre aux parties de se retrouver devant une juridiction supérieure. L’appel suspend les effets du jugement rendu, c’est donc la procédure que nous allons suivre », a-t-il déclaré.


 
L’avocat espère que cette démarche permettra de réexaminer les faits dans un cadre judiciaire plus impartial. L’affaire reste donc suspendue à l’issue du processus d’appel, qui pourrait potentiellement réviser les condamnations prononcées.

Dans la même rubrique :